samedi 12 septembre 2015

Echappée Belle 85km, 5900D+

C'est bon là, je crois que j'ai Belledonné

Je suis déçu en ce 22 juillet, j'ai d'abandonné l'Ultra Tour du Beaufortain il y a 4 jours et je veux une sorte de revanche. J'ai un instant l'espoir qu'il est encore possible de s'inscrire sur le Tour des Cirques dans les Pyrénées, mais finalement non. Je sais qu'il y a l'Echappée Belle, le 144km c'est même pas la peine pour moi, alors je me penche sur le 85k, la logistique pas trop contraignante et la promesse d'un parcours superbe, exigeant et très technique plus propice à la rando rapide qu'à la course, me convainquent de m'inscrire.
Il me reste alors 5 semaines pour me préparer au mieux, une bonne semaine dans la Vallée d'Ossau en randonnée avec Marion où j'avalerai une centaine de kilomètres et quelques 8000m de dénivelé et 3 semaines en Bretagne où je me contenterai de sorties longues peu vallonnées. Au final, je me sens plutôt frais à la fin du mois d'août et c'est confiant que je me présenterai au Pleynet, le 29 à 6 heures du matin, impatient d'en découdre devant la ligne de départ.
Voilà ce qu'il faut faire rentrer dans le sac

2,7kg sans l'eau ni les bâtons
 Après un contrôle des sacs aléatoire un peu bazardèsque – pour moi ce sera le sifflet, le directeur de course fait son briefing de dernière minute et nous met en garde à peu de chose près : « le secret, c'est la gestion, sur le 144km (débuté la veille à la même heure), c'est l’hécatombe, ils ont géré n'importe comment, on a beaucoup de déshydratation, il va faire chaud, buvez beaucoup et profitez-en ! »

La gestion, ça veut simplement dire qu'il faut partir très lentement, ce que je compte faire car les barrières horaires sont larges et je n'ai pas d'objectif en vue ( je me dis simplement que 22 ou 23hrs ça serait bien).

Le Pleynet, 1443 m, 0km
Cela débute par une montée sur une sentier assez large où je me fais doubler de tous les côtés. C'est une nouveauté par rapport à la 1ère édition en 2014 où le départ se faisait en descente jusqu'à Fond de France ; cette année une petite montée au col de Merdaret à 1819m permet d'étirer le peloton et de s'échauffer sans risque. Comme c'est la coutume sur toutes les courses de France jusqu'aux confins de l'univers, je remarque deux coureurs parlant forts, semblant très heureux et qui arborent chacun un drapeau breton sur leur sac : c'est rassurant, la course est homologuée. Je crois que c'est eux sur cette vidéo, qui permet de se donner une idée de quelques passages intéressants de la course d'ailleurs : https://www.youtube.com/watch?v=qks73k2uDAk
Début de course tranquillou
Je suis plutôt en fin de peloton, ça avance tranquillement même dans la redescente qui nous amène au km8 et 1000m d'altitude, il est 8h du matin environ et il commence à faire chaud, en tous cas je transpire déjà beaucoup. Nous avons désormais rejoint le parcours du 144km, que les derniers coureurs ont du emprunter ici vers 5h du matin je pense. Il me tarde d'en rattraper quelques uns, je les admire d'une certaine manière car cela me paraît encore incroyable de courir de telles distances, beaucoup ont abandonné la veille et quelques encouragements de gars plus frais ne feront pas de mal à ceux qui s'accrochent.
La descente terminée, une longue montée s'amorce en forêt pour rejoindre les chalets de la Valloire, c'est raide (800D+ en 3,4km) jusqu'au premier chalet à 1823m, et ensuite plus doux avec quelques redescentes et passages roulants jusqu'au 2ème chalet de Tigneux. Deux ou trois coureurs semblent déjà souffrir dans cette 1ère difficulté, cela promet d'être long pour eux...
De mon côté je suis un couple qui m'a l'air expérimenté, leur rythme me convient bien et je les garde à vue pour me rassurer sur mon allure.


Lac Léat, 15km, 1727m,, 1450+, 1169-, 183ème, 3h20 de course
Petit à petit la pente s'adoucit et nous arrivons au refuge, une petite descente nous amène alors jusqu'au lac Léat. Un bénévole me propose en rigolant d'emprunter alors le parcours du 144km qui diffère ici du notre, question de faire quelques kilomètres supplémentaires. C'est gentil mais je passe mon tour, je vais plutôt prendre un coca, du fromage, je recharge mes bidons (un d'eau pure, l'autre avec une poudre énergétique) et je repars au bout de 5 min, à quelques mètres toujours du couple (Thierry et ?).
Vers le Moretan, ça tape !

Au programme un sentier relativement glissant, parfois en devers, pour rejoindre à nouveau l'itinéraire du 144 puis le refuge de l'Oule à 1836m qui marque le début des hostilités jusqu'au col Moretan (2503m). Tout va bien, je m’attendais à souffrir dans cette montée de 2km dont quelques centaines de mètres dans de gros cailloux parfois instables, mais début de course aidant, j'avance très tranquillement, la chaleur ne me dérange pas et je ne ressens même pas le besoin de plier mes bâtons. Je n'ai posé les mains que sur les 20 derniers mètres il me semble, du coup j'arrive au col avec la patate.
Au Moretan, côté qu'on monte
Au Moretan, côté qu'on descend

Col Moretan, 20,6km, 2503m, 2489+, 1434-, 165ème, 5h39 de course
J'apprécie généralement les descentes techniques, dans les rochers, la neige, pentues si possibles tant que ce n'est pas trop glissant. Celle du Moretan m'a régalé, sans prendre de risque, je m'y suis laissé aller dès que c'était possible. Malheureusement la densité de coureurs devant moi et l'étroitesse du sentier notamment sur la moraine m'ont obligé à me freiner et j'ai l'impression d'en avoir retirer plus de fatigue que si j'avais réussi à me lâcher. Deux ou trois coureurs prennent le risque de doubler malgré tout, je préfère prendre mon mal en patience et très vite la pente s'adoucit et le rythme s'accélère. Quelques coureurs profitent des lacs pour se rafraîchir mais je n'en ressens pas le besoin, à cette altitude la chaleur est largement supportable. 
vers les lacs
Le terrain devient maintenant très praticable au niveau du vallon de Périoule, autour du ravitaillement express du même nom et je rattrape Zecrazytux qui s'est lancé sur le 144km. Il me semble aller bien mais s'inquiète un peu de la BH de Super-Collet où il aimerait prendre son temps -Il terminera en jouant parfaitement avec les barrières horaires, bravo à lui.
Au ravitaillement (1809m, 24km), je ne prends pas assez mon temps, je recharge uniquement en eau mes deux bidons, avale un ou deux morceaux de saucisson et de fromage, un peu de coca et je repars en moins de 5 minutes je pense. Je me fais plaisir dans une descente en sous bois où je suis seul et profite pleinement. Elle nous amène à 1298m au plan de l'ours, sur une piste plate de quelques centaines de mètres sur laquelle j'hésite à faire quelques allers-retour pour faire augmenter ma moyenne... Un coureur du 85 me rejoint, je décide de lui emboîter le pas avec l'idée de faire la raide montée qui suit (2km pour 500D+) avec lui. C'est un francilien aussi, de Clamart, son rythme me convient et on s'imagine déjà à Super-Collet bien avant 15h ce qui correspond à son plan de marche (on va dire au mien aussi!). Sauf que...
Je sens au bout de quelques minutes de montée que mes forces m'abandonnent, tout à coup la chaleur qui jusque là ne me dérangeait pas se rappelle à moi, j'ai l'impression de bouillir et ma vitesse décroit inexorablement si bien que mon furtif compagnon s'éloigne. Cette montée va s'avérer être un calvaire, chaque pas me coûte un effort débile, je me retourne souvent pour évaluer le rythme des autres coureurs par rapport au mien : je crois bien que des 144 me rattrapent ! Chaque petit ruisseau me sert alors de prétexte à m'arrêter et je m'octroie mes premières pauses avec mouillage de tête/buff. Les zones d'ombre trop rares sont de petits oasis de fraîcheur et je ne vois pas la fin de cette montée de merde !!!!!
La pente redevient quand même raisonnable, ça redescend même un peu là non ? Si ? Bon faudrait peut-être que les sentiers Belledonniens soient un peu plus clairs dans leurs intentions, c'est pas du boulot ça !

Super-Collet, 33,6km, 1644m, 3175+, 2971-, 120ème, 9h08 de course
Enfin le ravitaillement et cette fois je me dis que je vais prendre mon temps. J'ai tout de même pas trop mal avancé entre le col et le plan de l'ours au vu du classement (aux abandons près?).
Il fait trop chaud ici et il y a beaucoup de monde, je commence par remplir une gourde de coca, que j'avale assez vite en discutant avec un coureur qui a du mal à s'alimenter, comme moi il est arrivé assez mal ici et sent qu'il est en train d'aller beaucoup mieux après quelques minutes de pause. J'espère que cela sera le cas pour moi aussi. Je me change complètement -merci le sac d'allégement fourni par l'organisation- tartine mes pieds même si aucun début d'ampoule n'est à signaler.
Je me débarrasse de quelques pâtes de fruits car elles commencent à m’écœurer. Je me sens mieux, et d'un coup je me mets à me presser, je remplis vite mes gourdes, bois un dernier verre d'eau gazeuse et je repars. Je n'ai pas assez mangé, j'aurai du prendre une soupe, et surtout tous les morceaux de fromages et de saucissons sont restés dans une poche du short que j'ai changé, je n'ai donc sur moi rien de salé.
C'est après 45 minutes environ que je repars pour une montée sur piste jusqu'au sommet des télésièges, en plein soleil certes mais ça paraît tout de même assez facile et j'entame ces 400md+ confiant. En fait c'est pas si facile que ça, un début de crampes aux quadris m'alerte, tout d'abord très supportables je ralentis le pas sans m'affoler mais elles réapparaissent par intermittence et de plus en plus fortes. Je m'arrête alors régulièrement pour m’asseoir et me masser les cuisses, et ce jusqu'à Val Pelouse quasiment. Je n'ai pas eu de crampes depuis 2 ou 3 ans, alors au sommet de la côte je me pose vraiment des questions sur mes capacités à terminer, et le télésiège est tout près, ça serait tellement agréable de redescendre à Super-Collet avec lui ! Plusieurs coureurs m'encouragent lorsqu'ils me voient me masser les jambes sur le bord du chemin et l'un d'eux me dit :  « t'en fais pas, les crampes ça passe toujours ! » Il a raison, les crampes c'est que dalle, c'est du moins ce que je tente de me convaincre. Je trottine par petits bouts dans la descente facile au col de Claran, les crampes semblent me laisser un moment de répit. J'ai bu quasiment 1,5l d'eau en 5km, heureusement une fontaine au refuge de Claran me permet de refaire le plein, avec une poudre saveur cerise dont le goût m’écœure moins. Il y a encore 3km de descente que j'effectue à bon rythme, rattrapant quelques coureurs, surtout du 144, dont 2 qui m'apprennent venir de la baie de Somme et de la Rochelle, encore plus plat que les Yvelines ! Un coureur est allongé au bord du chemin, on s'assure de son état : « ben je dors ! » qu'il répond, offusqué qu'on ait osé le déranger... 200 mètres plus loin un autre 144 me demande si j'ai réussi à le réveiller, cet autre 144 s'appelle Benjamin et je le croiserai souvent.
On arrive très vite au point bas de la section : la passerelle du Bens à 1431m qui marque le début de la longue montée au refuges des Férices puis au col d'Arpingon. Là c'est officiel : 40km de course, 3675m de dénivelé et je suis cuit dans tous les sens du terme.
Cette prochaine montée me fait peur, je crains le retour des crampes alors je me pose quelques minutes à la cabane de chasseur où des bénévoles pointent manuellement les coureurs. Ils sont ici depuis la veille au soir, certains sans avoir dormi, merci à eux. Ils ne sont pas les plus mal lotis puisqu'ils ont un torrent à proximité, ce qui n'est pas le cas des bénévoles campant au col qui n'ont plus d'eau depuis un certain temps me raconte un des bénévoles. J'ai bien proposé de leur monter un jerrican, mais ils ont bien vu que j'aurais déjà assez de mal à trimballer ma carcasse...
Bref, il faut s'enfiler 500D+ jusqu'au refuge des Férices, un chemin de croix sur lequel je décide de fractionner en 100-5 (100m d+ / 5 minutes de pause et massage des cuisses). Bon an, mal an, j'atteins le refuge mais convenons-en, je ne mériterais pas le maillot à pois rouge...

Refuge des Férices 43,1km, 1908m, 4103+, 3683-, 120ème, 12h55 de course
Ce refuge est l'occasion d'un énième pause, d'un peu de coca, d'une part de cake et de repartir en oubliant mes bâtons. Heureusement je m'en rends compte assez rapidement pour revenir, la pente nous laisse un peu de répit, j'ai l'impression que mon état s'améliore, il fait moins chaud en ce début de soirée, le paysage est époustouflant, le col d'Arpingon devrait se dévoiler bientôt, je suis content.
M'enfin Arpingon se fait tout de même désirer, et à vrai dire je ne sais pas à quel moment on l'a passé exactement...Ce qui rassure c'est que tout le monde est aussi impatient d'arriver au col : « allez, après Val Pelouse, plus qu'une côte 500D+ et c'en est fini des montées !! » s'exclame un coureur. Je réunis alors la poignée de neurones encore opérationnelles pour me rappeler la suite du programme, ce qui entraîne cette réponse : « non non, en fait, il en restera 3 de 500 ». Autant vous dire que c'est pas la meilleure nouvelle de la journée pour ce coureur, j'en suis désolé.

Tiens, on dirait que ça ne monte plus ? En effet, des bénévoles sont là pour nous annoncer la suite : Val Pelouse, prochain ravito, est à 5km de descente, soit environ 1h10 en marchant bien.
C'est l'heure de ressortir la Stoots, le soleil est derrière les montagnes et la lumière décroit très vite, j'ai envie de plier l'affaire et c'est concentré que j'entame cette descente qui n'a pas l'air si terrible que ça. C'est le cas : elle n'est pas terrible. Ce qui est terrible : c'est ma tête, elle commence à tourner. L'autre truc terrible : mes jambes, les crampes sont de retour. Grmmmpff, l'affaire se complique grassement, je m'arrête, repars, mon rythme se lentifie, ma vitesse s'atrophie, mes pas se mélassent.
Je cherche un endroit confortable pour m'allonger, j'ai envie de fermer les yeux. Des hordes de coureurs supersoniques me dépassent. Je passe un temps infini sur cette section et j'en ai marre. Marre de la montagne, marre de la nuit, marre des courses. J'appelle Marion pour lui dire mes envies d'abandon et je crois bien qu'elle m'engueule ! Bon ça me donne tout de même un petit coup dans mon honneur et je conviens d'un double objectif : ravito-dodo.
Un panneau finit par indiquer Val Pelouse à 1h, j’exècre ce panneau stupide et inerte. Je profite d'un semblant de pelouse pour m'allonger et fermer les yeux quelques instants, la nuit est quand même magnifique ! Ce serait franchement bête d'abandonner d'autant que juste là :

Val Pelouse, 50,7km, 1726m, 4627+, 4372-, 134ème, 16h09 de course
L'atmosphère sous la tente est étouffante mais je compte prendre mon temps, je chope une soupe et m'assois sur un lit. Je bois doucement avant de m'allonger en réglant mon alarme pour 45min, j'enfile ma polaire et j'espère dormir un peu malgré l'agitation. Je m'assoupis quelques minutes avant de me réveiller grelottant. Je me sens tout de même beaucoup mieux et décide de repartir non sans avoir fait le plein de saucisson et fromage. Il est 23h15.
Ça monte illico, ce n'est pas la joie mais heureusement le col de la Perrière (1977m) est vite atteint et je retrouve des jambes dans la descente vers les sources du Gargotton en compagnie d'un 85 qui a déjà fait la course pour la 2ème fois et qui me décrit précisément la suite du parcours. Un 144 semble perdu, hébété il nous demande : « c'est par où le chemin ? » Il ne sait plus dans quel sens aller et avoue dormir debout...
Après les sources, la remontée au col de la Perche se fait lentement mais sûrement. J'y rencontre FranckdeBrignais apparemment en pleine forme, il attend son pote Spir qui se débarrasse à sa manière du trop plein d'eau de son estomac. Au col de la Perrière, je suis étonné par la douceur de l'air. Une bénévole explique ce qui nous attend alors mais je ne retiens que « lac des grenouilles ». Benjamin arrive au col également et repart aussi sec avec une belle foulée. Sa frontale est déjà très loin lorsque je repars à mon tour. Je vais infiniment bien mais l'envie de dormir se fait pressante, je suis seul et avance plutôt vite en trottinant assez souvent. Je crois que je double une coureuse du 144 que je distance très vite avant d'atteindre le sommet du grand chat à 1956m, sensé marquer la fin des difficultés. Il reste 1000m de descente sur 7 ou 8km, je rêve de la sieste que je prévois de faire au Pontet. Je cours une grosse partie de cette portion, et redouble Benjamin qui souffre d'échauffements sous les pieds. On arrive sur des parties sur pistes où l'altitude diminue très lentement mais qui s'avèrent reposantes. Mon altimètre approche des 900m, altitude théorique du Pontet et je trépigne de ne pas voir le ravitaillement – en fait il y a près de 3km de plat avant...
Un coureur du 47km, probablement le dernier, avance très lentement, il a 17h de course et 33km dans les jambes, ça montre bien la difficulté de l'épreuve !

Le Pontet, 67,3km, 891m, 5470+, 6012-, 114ème, 21h29 de course
Délivrance, je prends une soupe et m'inquiète de ne pas voir de lits. Une bénévole me rassure puis m'accompagne vers une yourte à l'écart. L'ambiance y est apaisée, une sorte de dortoir pour petite section de maternelle, on entend des bruits de respiration, des couvertures que l'on remonte, l'environnement parfait pour dormir ! Il est 3h45, je règle mon réveil pour 4h45, m'allonge et m'endors aussitôt. La sonnerie m'extirpe d'un sommeil profond, j'hésite à dormir une heure de plus, mais je grelotte de nouveau donc je me force à me rhabiller pour partir au plus vite. Si vite que je ne remplis qu'un seul de mes bidons ! Il est 5h environ lorsque je repars, en grande forme. J'avale la dernière montée d'un pas régulier, totalement seul pour arriver au dernier point de contrôle. La dernière descente est une formalité, je rattrape des centaines de coureurs (bon une dizaine plutôt) qui marchent pour la plupart, seules de légères courbatures me rappellent que je viens de parcourir 75km. Le jour arrive avec les premières portions bitumées qui présagent de la proximité de l'arrivée et j'ai presque envie de prendre mon temps pour savourer.
Je sonne la cloche d'arrivée à 7h16 le dimanche 30 août. Je suis bien.
Aiguebelle, 80km, 332m, 5929+, 7052-, 115ème, 25h07 de course

5 commentaires:

  1. Sacrée course pleine de doute et de réussite. Impressionné par la gestion de l'effort ou l'expérience est palpable.
    Bravo pour cette victoire au savoureux goût de revanche.
    Nixul

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  2. Bravo à toi et merci pour ce récit qui me rapelle cette tres belle course. J'ai eu les mêmes doutes que toi et aux mêmes endroits. Tu as du me doubler dans la dernière descente, je faisais partie de ceux qui marchait. Bravo à toi
    Gilles

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  3. Bravo à toi et merci pour ce récit qui me rapelle cette tres belle course. J'ai eu les mêmes doutes que toi et aux mêmes endroits. Tu as du me doubler dans la dernière descente, je faisais partie de ceux qui marchait. Bravo à toi
    Gilles

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    1. Merci. Effectivement une sacré course ! Félicitations à toi aussi du coup

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    2. Merci. Effectivement une sacré course ! Félicitations à toi aussi du coup

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